Lapscheure
Où règne la nature

Général
Lapscheure est un village rural et de par sa situation géographique un peu isolée, une véritable oasis de tranquilité, non seulement pour l’homme , mais aussi pour les animaux. Les restants des criques médiévales sont omniprésentes attirant un grand nombre d'oiseaux, petits animaux et amphibies.  De plus, à quelques centaines de mètres du centre il y a une réserve naturelle. Chaque saison vous surprend de nouveau par sa diversité.

Pour ceux qui aiment le cyclisme, prenez le ‘Zeedijk’ si vous avez le temps. Si vous n’avez pas un vélo tout-terrain, prenez le ‘Groenendijk’ dans la direction du ‘Zeedijk’ (parce que le ‘Zeedijk’ n’est pas pavé partout) Avec un mountenbike vous n’aurez pas de problème de faire toute la rue ; et au bout vous pouvez voir les ruïnes de la vieille église de Lapscheure. Le long de la digue  vous n’avez pas seulement une superbe vue sur le paysage des polders aves des moutons et des oiseaux, et vousvous verrez aussi plusieurs casemates de la première guerre mondiale.  Prenant cette rue vers le canal (Damse Vaart) vous passerez à un certain moment l' Ecluse Bleue (Blauwe Sluis) En fait, vous traverserez l’écluse à l’endroit où la rue croise un petit fleuve. N’hésitez surtout pas d’aller voir de plus près. Plus loin, au canal (Damse Vaart) vous pouvez prendre le bac "Kobus" pour traverser le canal (au bout de la rue "Moordenaarsstraatje").  N’attendez pas le passeur, c’est self-service. Une fois que vous avez accompli cette tâche, vous pouvez voir ce qui reste encore du Fort St-Donaas. Si vous continuez vers le Sud-Est vous arriverez à Hoeke.

Evénements fixes.
"Randonnée des frontières et criques" fin juillet, kermesse du village fin juillet, festival du rock "Laprock" fin juillet.

Nom.
Il y a environ 1000 ans le village s’appelait Lapiscura, au 12^ième siècle Lappescura,  au 13^ième siècle Lapscura, au 14^ième et 15^ième : Laepscure ou Lapscuere et depuis le 17^ième siècle LAPSCHEURE. Ce nom viendrait du fait qu’un paysan,  nommé Laepe, était propriétaire d’une grange dans ce secteur.  En 1110 Balderick, évêque de Tournai attribuait à l’abbaye de St-Quentin en Vermandois la gestion de l’ église de Oostkerke avec les chapelles de Laepscure, de Moerkerke, Wulpen sur l’ île de Cadzand et de Waescapelle.

Histoire.
La première mention du village se trouve dans une lettre de l'abbaye de Saint-Pierre de Gand datant de la période 1019 - 1030.  Environ 1200, Lapscheure devient une paroisse indépendente et en 1240 une église est construit sur le terrain ou il y avait  une chapelle avant. Cette église était dédiée à St-Christian. En 1583 pendant la guerre de 80 ans, en 1583, les digues du Zwin sont percées par les rebelles de Sluis;  l’ église et le village sont anéantis par inondation et il se forment ensuite des criques dont la plus connue est "Het Lapscheurse Gat" frontière entre la Belgique et les Pays Bas. C’est par le "Blauwe Sluis" que les eaux en surplus se collectent dans la crique et coulent ensuite jusqu’au "Zwin".

L’église actuelle a été construit en 1652 avec une partie des matériaux venant de l’ancienne églis démolie. C’est la seule du diocèse dédié à la sainte Trinité, et comme Patron : Saint-Christian.

Pendant la guerre de 80 ans (1568-1648) Lapscheure se trouvait littéralement sur la legne de front entre Les Pays Bas du Nord et le Sud. Ceci explique le nombre de fortsqu’il y avaient dans les environs directs. Le plus connaît est de celui de St.-Donaas, les autres étaient le Fort Fréderique et le Fort St.-Job.

Pendant la guerre de Succession Espagnole, de nouveau le village n’a pas été éparpargné par les hostilités et en 1715 annexé au territoire Hollandais. Entretemps, cette situation a été "rectifiée" pour ainsi dire.

Sur le territoire de Lapscheure, près du canal (Damse Vaart) il y a une vieille briqueterie ; c’est une portion d’héritage industriel, qui autrefois procurait du travail à beaucoup de personnes de la région.  Lapscheure, ou regne la nature.  L’homme prend de la nature, mais la nature finalement prévaut. Les bêches des briquetiers ne régnent  plus dans la nature glaise.

Averc remerciements à Guido Vermeersch pour revoir le texte.